Le programme de Sarko

Publié le par Le Lion Républicain

Je vous propose un extrait du programme de Nicolas Sarkozy critiqué et noté régulièrement ( source : www.sarkozy.fr ) :

 " Depuis vingt-cinq ans, nous vivons dans la résignation.

D’année en année, on vous répète que contre le

chômage, l’exclusion, les injustices, l’échec scolaire,

et maintenant contre la précarité, les délocalisations,

la pollution on ne peut rien.

On vous explique que la politique ne peut plus agir parce

que l’Europe agit à sa place. On vous fait croire que

l’État ne peut plus intervenir parce que la mondialisation

a anéanti le pouvoir des États. On vous prétend

qu’il n’y a que deux choix possibles: périr ou bien nous

adapter, c’est-à-dire renoncer à nos valeurs, à notre

culture, à nous-mêmes".- Quel texte joyeux , on jurerait que c'est pour nous faire peur ! -

"Je vous propose d’en finir avec ce fatalisme,avec

ce renoncement, avec cette résignation.

Je crois que le pouvoir existe encore.Je suis convaincu

qu’il n’y a pas de fatalité. Je sais que la politique peut

encore beaucoup de choses. C’est pour cette raison

que je lui ai consacré toute ma vie " - Ah! et donc dans sa vie il n'a rien fait contre ? C'est beau ces aveux ! - " et que je me

présente aujourd’hui à vos suffrages.D’autres pays ont

réussi en Europe. Il n’y a aucune raison que la France

ne réussisse pas à son tour.

Tout mon projet est de permettre à notre pays de

relever les défis qui sont les siens aujourd’hui,sans rien

renier de ce qu’il est, de ce que sont ses valeurs, de

ce qu’est notre identité. Je crois

qu’ensemble c’est possible." sans les noirs, les beurs, les démocrates,...

" J’ai voulu vous le présenter dans

un document bref. Je ne peux

pas tout y dire " y compris le prix ? ", répondre à toutes

vos préoccupations, évoquer

toutes vos souffrances. Au-delà

des mesures, j’ai surtout

voulu vous présenter les valeurs qui fondent mon

projet. Ce sont celles du travail, de l’autorité, de

l’honnêteté, de la fraternité et de la grandeur de

la France. Cela fait des années que la politique n’ose

même plus en parler" lui y compris ? ". Je veux les remettre au coeur de

la vie politique française. Elles guideront mon action

pendant les cinq prochaines années si vous m’élisez

à la présidence de la République.

1. Mettre fin à l’impuissance

publique

Le premier rôle de la politique,c’est de faire fonctionner

l’État. La mondialisation ne disqualifie nullement le rôle

des États.Au contraire.Dans la mondialisation,les pays

qui échouent sont ceux dont l’État est inefficace,

entrave, empêche; ceux qui réussissent sont ceux

dans lesquels l’État facilite, incite, soutient. Rien ne se

fera donc avec un État qui continue à fonctionner

comme aujourd’hui. " mais, où est le changement, la rupture ? " Je crois dans un État ouvert,équilibré,

soucieux de faire agir tout le monde ensemble.

Mais je crois aussi dans un État fort, qui fait des choix,

mène des politiques et, plus que tout, poursuit l’intérêt

général, l’intérêt de notre nation.

Vous êtes de plus en plus nombreux à ne plus croire

dans la politique. Vous ne supportez plus la concentration

des pouvoirs entre les mains d’une petite élite " comme les avocats ? ",

l’impuissance publique, le manque de courage. Vous

avez raison. Mais en même temps, vous savez bien

que ces dérives n’ont rien à voir avec nos institutions

parce que vous avez le souvenir d’hommes et de

femmes qui ont su mettre cette République au service

de la grandeur de notre pays. La Ve République a été

créée à un moment où la France traversait l’une des

plus graves crises de son Histoire. Ce n’est pas en la

démolissant, en inventant une nouvelle République sur

laquelle on ne sait rien,que l’on répondra aux difficultés

qui sont les nôtres aujourd’hui. C’est pourquoi je

défendrai la Ve République, tout en changeant la

pratique, les comportements, les mentalités. " il veut donc garder la Ve en la changeant : comprenne qui pourra ! "

Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à

15 ministres pour être plus efficace.Je demanderai

aux ministres de s’engager sur des objectifs et j’évaluerai

régulièrement leur travail. Il y aura moins de lois,

mais elles seront appliquées.

Je vous associerai au choix des réformes. Je crois

que l’on prend de meilleures décisions si l’on prend

le temps d’écouter ceux qui sont concernés sur le

terrain, et que les réformes sont mieux appliquées si

chacun a pu au préalable les comprendre et les

accepter.10% du corps électoral "  c'est quand même 400.000  personnes ! " pourront demander

au Parlement de se prononcer sur un texte de loi.

Je m’appuierai fortement sur le dialogue social,qui

est un des grands manques de notre pays. Cela

suppose de le moderniser profondément. Il faut que

vous vous sentiez réellement représentés par vos

syndicats et que vous puissiez,par votre vote,approuver

ou sanctionner les décisions qu’ils prennent en votre

nom. J’instituerai donc la liberté de présentation au

premier tour des élections professionnelles et seuls les

résultats des élections permettront de dire quels sont

les syndicats représentatifs.Après huit jours de grève,

un vote à bulletin secret sera obligatoire. Chacun

pourra continuer à faire grève même en cas de vote

négatif, mais une minorité ne pourra plus faire croire

qu’elle représente l’avis de la majorité." Salauds de leader sindicaux ! "

Je crois résolument dans le service public, à son rôle

pour l’égalité des chances. C’est pourquoi il est essentiel

d’assurer sa présence dans les quartiers en difficulté,

en milieu rural, outre-mer." Mais, c'est le programme de Schivardi ! " Mais je veux que le

service public soit au service du public.Je souhaite que

son fonctionnement et ses horaires d’ouverture répondent

mieux à vos attentes. Dès l’été, une loi créera

un service minimum garanti en cas de grève. En

échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires

seront plus considérés, mieux payés et

leurs carrières seront plus valorisantes.

2. Une démocratie irréprochable

L’honnêteté et l’impartialité de l’État sont à mes yeux

des valeurs absolues. Je veux que vous ayez totalement

confiance dans vos élus, dans votre démocratie,

car c’est la force des grandes nations.

Je limiterai à deux le nombre de mandats du président

de la République. Je rendrai compte régulièrement

de mon action devant les Français et

devant le Parlement " Désolé, mais le défenseur de la Constitution a oublié que le Président n'a pas le droit  de se présenter devant le Parlement ! ".Je renforcerai les pouvoirs de

celui-ci " de lui, en fait  ", notamment de l’opposition, parce que je

ne veux pas gouverner seul et que je pense qu’une

démocratie se protège des risques de dérive lorsqu’elle

est capable d’organiser et d’accepter ses propres

contre-pouvoirs.

La maîtrise de nos finances publiques est un impératif

moral autant que financier. Les jeunes générations

ne peuvent accepter que les générations actuelles

vivent à leur crédit. Mais je veux aussi vous dire que la

dette est la conséquence de l’échec de nos politiques

antérieures." Donc, de sa politique, lui qui a été à Bercy ! " C’est pourquoi mon projet concilie trois 

objectifs: engager les réformes dont notre pays a

besoin, baisser les impôts, réduire la dette et le déficit.

Il est intégralement financé par des économies sur les

dépenses existantes " C'est à dire; quels dépenses, quels économies ? ". Je ferai en sorte qu’à l’avenir il

soit interdit de financer les dépenses de tous les jours

par de la dette.

Je veux que les nominations aux fonctions les plus

importantes de l’État se fassent sur des critères de

compétences et de hauteur de vue, et non pas sur des

critères de proximité avec le pouvoir politique en place "C'est vrai, il ne fallait pas n'importe qui à Bercy : un certain Sarkozy était juste avocat ! ".Les candidats à ces nominations seront auditionnés

publiquement par le Parlement et celui-ci

pourra mettre son veto à leur nomination.

Je veillerai rigoureusement à l’indépendance de

la justice, notamment en lui donnant les moyens

nécessaires à sa mission " comme les nominations d'un certain Chirac que Sarkozy n'a pas dénoncées ". Mais la justice ne peut pas

être un pouvoir à côté des autres, sans aucun contrôle,

ni contre-pouvoir. Rendue en votre nom, elle doit vous

rendre des comptes. C’est pourquoi je veux que le

Conseil supérieur de la magistrature soit composé

majoritairement de non-magistrats " c'est sûr, ils connaissent mieux le métier que les magistrats !", que vous puissiez

le saisir si vous vous estimez victimes de la négligence

ou de la faute d’un magistrat " salauds de magistrats !" et que vous participiez

aux jugements des affaires délictuelles les plus graves.

Enfin, je souhaite que notre pays

progresse sur la voie des

libertés. Plus aucun citoyen ne

devra craindre d’être placé sans

défense en prison comme cela

s’est passé dans la terrible affaire

d’Outreau.Je créerai une procédure

d’habeas corpus, qui garantira que

personne n’est envoyé,ni maintenu

en prison sans qu’une juridiction collégiale statuant

en audience publique ne se soit prononcée. Je veux

également réformer en profondeur nos prisons pour

qu’elles soient un lieu de préparation de la réinsertion,

pas un lieu d’aggravation de la relégation "Mieux vaut la justice anglo-saxonne que la française : c'est beau le patriotisme ! ".

3. Vaincre le chômage

J’ai voulu vous parler en premier de l’État et de nos

institutions parce que sans un État fort,dans lequel vous

avez pleinement confiance, nous ne pourrons rien

faire "  Et pas celui de l'an dernier avec un gouvernement où était un certain Sarkozy ...". Mais je sais que le chômage et, plus largement,

la précarité du travail, sont votre principale préoccupation.

Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le pleinemploi

est impossible et que le chômage est une

fatalité. Rien n’est plus faux "  C'est sympas pour Borloo ! ".

Je veux d’abord vous convaincre que partager le

travail n’a jamais été une solution contre le

chômage. Les 35 heures ont-elles permis de créer des

emplois? Nullement. Avec elles, vous avez plus de

temps pour vous, mais vos salaires sont gelés. Vous

avez moins de pouvoir d’achat, vous consommez

moins. C’est toute l’économie qui s’est artificiellement

réduite." ils  ne se soucient vraiement pas du social les gauchos ! " 

Plutôt que de consacrer tant d’argent à payer les

Français pour qu’ils travaillent moins,nous devons tout

faire pour être plus nombreux à travailler, car

l’activité des uns crée le travail des autres. C’est pourquoi,

si je suis élu, l’étudiant qui travaille ne paiera

pas d’impôt,le retraité qui veut travailler et toucher

sa retraite pourra le faire, notre pays aidera les

entreprises à donner du travail aux seniors au lieu

de les encourager à s’en séparer. L’ANPE, l’Unedic,

les Maisons de l’emploi seront réunies en un seul

service public de l’emploi, qui interviendra immédiatement

et de manière personnalisée pour permettre à

tous ceux qui le souhaitent de trouver ou retrouver un

emploi beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui. Je

veux que les femmes,notamment les mères isolées,soient spécialement aidées à retrouver des emplois stables à temps complet.Mais, contre le chômage, il faut aussi que nous

changions de politique économique. J’ose même

dire: il faut que nous ayons une politique économique

qui agit, et non qui subit. J’investirai massivement

dans la formation, dans la recherche et

l’innovation, dans le développement du commerce,

de l’artisanat et des PME. Tout doit être fait pour

permettre à nos PME de grandir et pour que notre pays

crée les centaines de milliers d’emplois " et même des milliards !" qui peuvent

l’être dans les nouveaux segments de l’économie. Je

rapprocherai la fiscalité des entreprises de la moyenne

européenne car il est évident que personne ne viendra

créer des emplois chez nous si notre fiscalité continue

à être la plus dissuasive d’Europe. Je ferai tout

pour réduire la fiscalité qui pèse sur le travail.

Contre les délocalisations, je mettrai en oeuvre une

politique industrielle, en choisissant les secteurs stratégiques

sur lesquels concentrer nos efforts.Notre pays

doit garder des usines.L’exemple d’Alstom montre qu’il

est possible et utile de nous battre pour notre industrie." et le libéralisme, à la corbeille ?  "

Je soutiendrai aussi l’agriculture et l’industrie

agroalimentaire. Elles sont indispensables à

notre indépendance alimentaire et désormais énergétique,

et sont une force économique de premier plan.

Enfin, je ferai en sorte que l’euro devienne un outil

de croissance, d’emploi et de puissance économique.

Si nous avons fait l’euro, c’est pour nous

en servir.

Grâce à ces mesures, en cinq ans, nous pouvons

atteindre le plein-emploi, c’est-à-dire un chômage

inférieur à 5 % et un emploi stable à temps complet

pour tous. C’est de cette manière que nous pourrons

vraiment réduire la pauvreté,l’exclusion et la précarité." Bravo, dommage que ce gars n'ai jamais  été au Gouvernement et ni mê^me à l'Economie ! "

4. Réhabiliter le travail

Le chômage de masse, la précarité du travail, les

35 heures n’ont pas seulement fragilisé notre société

et notre économie. Ils ont dévalorisé le travail. Notre

pays est devenu celui qui travaille le moins en

Europe." Il s'entraine pour écrire un livre d'Horreur ? " Nous ne pouvons pas continuer sur cette

voie. Je veux rappeler que le travail est une condition

de la liberté et de la dignité, qu’il est le moteur de la

promotion sociale, de la croissance, que tout doit être

fait pour donner du travail à ceux qui n’en ont pas,mais

également qu’il n’est pas acceptable que certains

refusent de travailler alors qu’ils le pourraient"Salauds de chômeurs !". Je veux

réhabiliter le travail et, au-delà, le mérite, l’effort,

le goût du risque.

Je ferai en sorte que les revenus du travail soient

toujours supérieurs aux aides sociales et que

les titulaires d’un minimum social aient une activité

d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un

emploi plutôt qu’à vivre de l’assistanat.

Ceux qui font l’effort de travailler doivent bénéficier d’une

vraie protection contre le chômage et contre les aléas "et...

Note : 7.5/20.

 Commentaires : M. Sarkozy a un programme trop populiste, reniant son passé, son programme ne tient pas compte de son orientation politique : très mauvais programme.

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Publié dans élections 2007

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